Profit et RSE, une alliance objective

8 November 2021 - Sustainamics
Enjeux pour toute entreprise qui souhaite s’engager dans la voie de la transformation durable : établir sa raison d’être, rester performante et viser la pérennité. Passage obligé : la performance financière, sans laquelle toute preuve exposée peut être contestée. 

Cette tribune est née d’une puissante émotion : la peur. Pas la peur d’une crise climatique incontrôlable. Pas la peur de l’accroissement des inégalités. Pas non plus la peur d’une pandémie persistante. Non. Notre grande peur, c’est que, face à ces crises existentielles, nous ayons perdu toute confiance en l’institution la plus capable d’y répondre : la grande entreprise. L’espoir fait vivre, et quand il disparaît en faveur du cynisme, alors le combat est définitivement perdu.

La réalité explique hélas notre inquiétude. Le fait est que jamais les grandes entreprises n’ont pris autant d’engagements en faveur de la planète et de la société. Pourtant, le déficit de confiance continue de se creuser : à travers le monde, les dirigeants d’entreprise font partie des professionnels considérés comme les moins dignes de confiance [1]. L’écart se creuse vertigineusement entre grandes et petites entreprises : d’après un sondage mené aux États-Unis par Gallup, ce déficit a atteint 57 points en 2020 (+ 22 points en vingt ans). Seuls 19 % de la population font encore confiance aux grandes entreprises.

Si celles-ci proclament de grands engagements, ils sont souvent reçus par une vague d’incrédulité. Quand Klaus Schwab, président du Forum économique mondial, appelle à une « grande réinitialisation » du capitalisme en faveur des parties prenantes, il est accueilli non pas comme le réformiste éclairé qu’il pense être, mais comme l’agent d’une inquiétante conspiration.

Lire la suite de l’article sur le site de L’ILEC